La comédie était presque parfaite.
Avec sa nouvelle comédie, Harold Ramis se rapproche de la thématique de son premier long.
Dans "Un jour sans fin", le héros apprend à devenir plus humain dans un monde qui n’évolue pas puisque bloqué sur le 2 février.
Ici, c’est l’inverse.
Après avoir vendu son âme au diable (Liz Hurley), Elliot Richards, conseiller technique plein de bonnes intentions mais atrocement chiant, a le droit à 7 vœux.
Il sera ainsi riche et puissant, l’homme le plus sensible de la terre, champion de basket, j’en passe et des moins bons.
Le gros défaut, c’est que Ramis nous avait habitué à mieux, et surtout à beaucoup plus de finesse dans le propos.
Alors oui, on rit, mais d’un rire qui reste un peu sur l’estomac.
Ne soyons pas trop méchant, il y a quand même énormément de passages hilarants, et ce dès le générique.
Le défaut, c’est le manque de fond, la morale étant expédiée en Chronopost à coup de burin.
Quelques bonnes idées tout de même: « Oui, Dieu existe et c’est un homme.
Ils se prennent tous pour dieu, il se trouve que celui-ci à raison ».
Reste la problème majeur : Liz Hurley. Elle joue mal.
Ce n’est pas catastrophique, mais on y croit pas.
Brendan Fraser lui en fait beaucoup, mais c’est voulu.
Enfin, demi bon-point : même si happy-end il y a, la fin évite l’écueil du gros happy-end convenu.
Bref, une bonne comédie mais qui ne restera pas dans les mémoires.
Disons 4/6, de justesse.
Gaëtan Plasse g.plasse@usa.netl